Bullet Journal

5 mois de Bullet Journal: mon bilan

Comme on me l’a demandé sur un groupe FB, voici mon retour sur 5 mois de Bullet Journaling. Ce que j’ai aimé, moins aimé, trouvé utile ou détesté. Je vous livre mes impressions et quelques pages pour illustrer mes propos!

1. Le Bullet Journal, commencer, c’est dur

Honnêtement, cela a été difficile de commencer ou plutôt de s’y astreindre après les 48 premières heures d’euphorie. Je me suis retrouvée face à plusieurs problèmes assez rapidement:

  • J'ai eu du mal à trouver un système de keys / signifiers qui me convienne.
  • J'ai eu du mal à reporter les choses dans l'index.
  • Les dailies me semblaient être une énorme redondance, lourde et ch*ante de mes weekly pages.
  • Je bavais devant les mises en page de certaines bujoteuses et cela me « complexait » parfois.
  • Je ne trouvais pas le bon stylo (oui, oui, c'est un vrai problème :P ).
  • L'alternance des pages que j'appelle les pages temporelles (dailies, weekly pages, monthly pages …) avec les pages de collection m'est apparu un peu compliquée.
  • Je n'ai pas réussi à mettre en place de tracker santé avant fin octobre (soit l'avant-dernier mois de mon BuJo).

J’ai eu envie d’abandonner dès le début. Mais bon. Je suis une personne très persévérante dans les apprentissages. Alors, bordel de m*rde, je n’allais pas jeter l’éponge comme ça!

Article connexe: Fournitures et tips pour commencer son Bullet Journal

2. Mon rythme de croisière avec le Bullet Journal

J’ai fini par comprendre que je pouvais choisir de faire le Bullet Journal à ma sauce. Et je l’ai fait! Peut-être que les puristes diront que, du coup, ce n’est pas un Bullet Journal, et patin, et couffin. Je les laisse à leur orthodoxie.

Voici ce que j’ai fait pour que cet outil matche mieux avec mes besoins:

  • J'ai adopté un système de clés vraiment simplistes: une case pour les tâches à faire, un rond pour les RDV. Pour les choses importantes, je mets simplement un trinagle avec un point d'exclamation à côté de la tâche / du RDV.
  • Je ne prends pas de "notes". Je me sers du BuJo uniquement pour: noter mes tâches à faire, noter mes RDV, tracker ma santé, créer des listes / collections totalement à part.
  • Je ne crée pas tout le temps une page pour le jour. Parfois, je me contente de la weekly page (et ça me va comme un gant!).
  • J'ai laissé tomber le côté illustrations. Je suis minimaliste, j'ai besoin du BuJo pour m'organiser avant tout. Les petites fantaisies que je me permets, ce sont mes stickers!
  • J'ai fini par claquer toutes les collections en fin de carnet.
  • J'ai abandonné l'idée de tout noter dans l'index. Je note ce qui est important dans l'index. Du coup, dans mes prochains carnets, l'index risque de tenir sur une page!
  • J’ai compris qu’il fallait parfois faire des tests avant de trouver LA bonne mise en page. J’ai donc accepté de faire des brouillons régulièrement pour trouver ce qui matchait le mieux à mes envies!
  • J’ai investi dans du bon matos. Notamment le Leuchtturm1917 à petits carreaux et le meilleur stylo feutre que je connaisse: le Sign pen de chez Uni Ball

Conclusion sur ces 5 mois de Bullet Journaling

Je pense que mon Bullet Journal est à l’image de ma vie: bordélique, honnête, bien rempli, avec toutes sortes de ratures, des tests, des essais, des nouveautés régulières, des challenges, des engouements passagers … Je manque clairement de rigueur mais je compense avec une persévérance et une authenticité sans failles.

Ma vie n’est pas parfaite, je ne suis pas une personne qui « joue sur les apparences », je préfère le fond à la forme. Je continuerais donc à remplir mon BuJo de pages totalement imparfaites, de brouillons, de ratures et d’Index non complet. Je suis très heureuse de trimballer avec moi ce carnet et je ressens un grand sentiment de satisfaction d’être arrivée au bout!

Et vous alors? Quel est votre bilan BuJo?

10 thoughts on “5 mois de Bullet Journal: mon bilan”

  1. Eh eh ! :-)
    Même constat que toi : brouillon, authentique, en recherche constante.
    Même stylo que toi : le feutre uni ball sign pen.
    Aucune fioriture pour moi.
    Je viens de me rendre compte que le calendex, oublié, peut m’être utile.
    Je me demande si acheter un agenda pour 2017 ou non… pour l’instant je pense que oui. Pour me servir du bullet comme pense bête/gestionnaire d’idées et de tâches géant.

  2. Ahhhhhh ouiiiii un grand merciiiii ! J’ai eu moi aussi un moment de doute et de découragement, mais j’ai décidé de suivre mes propres besoins, et oufffff je ne suis pas la seule ! comme le dit Laetitia c’est le but premier du BUJO !

    Je suis rassurée, et je m’accroche ! lol !!

  3. Enfin un témoignage qui me conforte dans mon expérience! Lorsque j’ai découvert le système du « bullet journal » j’ai été très intéressée par le côté organisation mais en farfouillant sur le net j’ai vu de somptueuses pages très colorées et décorées, de vraies œuvres d’art, j’ai alors déchanté en me disant que je ne serais jamais capable de réaliser d’aussi belles choses. J’étais pourtant motivée car je me suis acheté de jolis feutres, au cas où… Et puis j’ai compris le truc: il y a l’esprit et il y a la lettre. Il ne sert à rien d’essayer de faire de jolies pages si on n’est pas un minimum créatif comme c’est mon cas, il faut alors savoir réaliser un bullet journal adapté à soi, c’est tout. Mon bullet journal est tout ce qu’il y a de plus minimaliste, à l’image finalement de ce qu’a fait son créateur, il fonctionne comme un agenda mais avec seulement ce qui m’est utile: un planning annuel, un mensuel, entre les deux les pages journalières dont je teste les formules de mois en mois (une page pour 2 jours, pour 3 jours, une double page par semaine, je tâtonne encore mais je crois que j’ai trouvé !) pour qu’il devienne vraiment un allié pour mon organisation. Pas de « tracker » ou de pages de citations, ni aucune fioriture, juste des listes de livres et cd et de sites à visiter, c’est tout! Au final je constate que je m’organise beaucoup mieux qu’avant, que j’oublie beaucoup moins de choses et que je garde des traces de ce que je fais, ce qui me sert ainsi d’aide mémoire! Et le fait de devoir réécrire une tâche maintes fois reportée ça permet de se mettre parfois un bon coup de pied où je pense! Bref ce système est idéal à condition de le personnaliser en fonction de ses besoin et non pas en essayant de copier ce qui se fait chez les autres!

  4. Merci pour ce bilan!
    Pour ma part, ça fait un peu plus de 3 mois. Je n’ai pas eu de difficultés particulières après m’être décidée, c’est plutôt la réflexion avant de passer à ce mode d’organisation qui l’a été.
    Ce que j’adore dans le Bullet Journal c’est que l’on peut en faire ce dont on a besoin, un outil adapté au besoin de chacun et qui nous correspond!

  5. Merci pour ce bilan qui rassure : le bujo ne doit pas être parfait !
    J’avoue avoir hésité à me lancer dedans car j’ai tendance à programmer mais je pas tenir les délais, ce qui m’angoisse. Je suis donc une débutante de janvier (la seule résolution que j’ai prise !). J’ai une double page mensuelle pour des dates importantes et les objectifs du mois, emprunté sur le site de viedemiette. J’ai opté pour une organisation par semaine mais je me permets de retarder certains objectifs de 3 jours (au risque d’imprévu mais sans les oublier pour autant). Je ne fais pas de liste mais je garde un espace « divers / perso » sur la double page de la semaine pour noter des citations, livres … qui m’ont plu. Cela me permets de garder une trace sans devoir attribuer un nombre de pages précis à ceux-ci.
    Je n’en ai pas besoin actuellement (préparation de concours) mais j’envisage la possibilité de ajouter des pages journalières plus détaillées.

  6. Mon bilan,
    Impressionnée par la calligraphie de certain(e)s, j’ai pris peur les premiers jours mais grâce à certains blogs (Soho Hana, Invente ta plume) dont le tien, qui expliquaient bien qu’il s’agissait de prendre du plaisir à s’organiser et de lâcher prise, j’ai tenu bon !

    Je suis partie sur le concept du Bujo scindé en 3 cahiers (un cahier me semblait trop dense) :
    – un cahier « agenda » pour les calendriers mensuels, hebdomadaire, les tâches, les « trackers »
    – un cahier projets ou listes « to do »
    – un cahier journal avec mes notes de podcast, de conférences.

    Je n’ai pas cédé à la frénésie des Leuchttrum, j’ai commencé avec trois cahiers petit format (17 X 22cm) histoire de ne pas me ruiner dès le début = j’en suis très contente, ils me suivent partout.

    Bien sûr, il y a encore des choses qui coincent mais j’ai appris à relativiser et surtout le mettre à ma sauce !

    Explication des 3 cahiers: tilekol.org/la-methode-des-trois-cahiers

    Merci de m’avoir rassurée :)

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